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Lancement du Plan de Souveraineté Fruits et Légumes

L’AFIDEM a pris part, à travers l’ANIFELT, aux travaux de préparation du Plan de Souveraineté Fruits et Légumes.

Celui-ci a été annoncé par le Ministre de l’Agriculture Marc Fesneau, mercredi 1^er mars, lors du Salon de l’Agriculture.

Vous trouverez à ce lien l’article du Ministère, le communiqué et le dossier de presse : https://agriculture.gouv.fr/sia2023-marc-fesneau-lance-le-plan-de-souverainete-pour-la-filiere-fruits-et-legumes

Ce Plan est né du constat que la France a perdu 14 points d’approvisionnement depuis 2000 et cette tendance s’accentue. La filière des fruits destinés à la transformation est particulièrement concernée.

L’objectif affiché est de gagner 5 points de souveraineté en fruits et légumes dès 2030 et d’enclencher une hausse tendancielle de 10 points à horizon 2035.

Concrètement, le plan comporte 4 axes :

• Axe 1 : protection des cultures
• Axe 2 : compétitivité, investissements et innovation pour la filière fruits et légumes en faveur d’une production de fruits et légumes durable, décarbonée et résiliente
• Axe 3 : recherche, innovation, expérimentation et formation
• Axe 4 : dynamisation de la consommation de fruits et légumes dans le modèle alimentaire

Il s’agit d’un plan pluriannuel.

En termes de moyens, un objectif de mobilisation de 200 M€ en faveur de la filière fruits et légumes a été annoncé pour 2023, dont au moins 100 M€ au guichet agro-équipements, en plus du soutien financier du CASDAR et de l’appui à la structuration des programmes opérationnels à hauteur de 120 M€.

Suite à l’annonce de ce Plan, l’ANIFELT, dont l’AFIDEM est désormais une section spécialisée, a réagi, en diffusant le communiqué de presse disponible à ce lien. Elle y salue les objectifs fixés et les problématiques adressées (tout particulièrement à l’amont) et émet plusieurs points de vigilance :

• Nécessité de développer durablement les moyens de recherche
• Nécessité de traiter spécifiquement les problématiques des filières de fruits et légumes transformés
• Nécessité d’investir pour améliorer la performance des outils de transformation
• Nécessité d’adapter les outils industriels pour accompagner la transition agro-écologiques.

Par ailleurs, l’ANIFELT indique « attendre des mesures fortes dans le cadre du Plan de soutien aux industries agroalimentaires qui pourrait être annoncé prochainement par le gouvernement et demander à ce qu’une attention particulière soit portée au soutien de nos entreprises dans ce cadre ».